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Environ 75 % du contenu vidéo visionné sur les réseaux sociaux l’est sans le son, d’où l’importance d’un sous-titrage de qualité.

Des outils permettant la transcription et la traduction de l’audio, mais aussi la synchronisation des sous-titres peuvent être d’une aide précieuse. © panuwat – stock.adobe.com

Le sous-titrage, élément clé des nouveaux formats vidéo

Le sous-titrage est une pratique essentielle dans le domaine de la production de contenu vidéo. Il améliore l’accessibilité pour les personnes sourdes ou malentendantes, tout en ouvrant les portes d’un contenu vidéo ou d’une œuvre culturelle à un public international. Mais avec la multiplication des contenus vidéo, notamment sur les réseaux sociaux, de plus en plus d’internautes les regardent sans son, d’où la présence essentielle des sous-titres. En effet, seuls 10 à 30 % des spectateurs activent le son des vidéos (études SharethroughVerizon).

Mais sous-titrer ne se fait pas sans connaître quelques règles de base. Des normes ont été mises en place pour uniformiser l’exercice qui, de nos jours, prend une nouvelle forme selon le type de contenus, la plateforme et l’audience auxquelles ils se destinent. Et pour se rendre la tâche plus aisée, il peut être recommandé d’utiliser certains outils, permettant la traduction ou la transcription automatiques, ainsi que la personnalisation des sous-titres. Découvrez nos conseils et outils pour réussir un sous-titrage de qualité et accroître le taux d’engagement de vos vidéos.

Des outils pour sous-titrer facilement vos vidéos

10 conseils et bonnes pratiques pour le sous-titrage

Pour mettre en place un sous-titrage efficace et pertinent, respectueux des normes et des règles du secteur, il est possible d’appliquer ces conseils :

  1. Se préparer en amont : il est recommandé de préalablement bien se familiariser avec le contenu à sous-titrer. Quel est le contexte de la vidéo ? À qui est-il destiné ? Quel est le ton employé ?
  2. Respecter l’intention : les sous-titres ne sont pas une interprétation de l’audio d’origine, mais sa transcription la plus fidèle possible. Il est important de ne pas déformer ou résumer à l’excès le propos initial.
  3. Utiliser un outil de transcription : des solutions existent pour transcrire rapidement en texte le contenu audio d’une vidéo, comme des logiciels de reconnaissance vocale, mais aussi des fonctionnalités proposées directement par les IA génératives, ou par leurs extensions.
  4. Tenir compte de la lisibilité : il est vivement conseillé d’utiliser une police de caractères claire et lisible, ainsi qu’une taille qui facilitera la lecture sur tous les appareils, sans empiéter outre mesure sur la vidéo diffusée. Des outils permettent notamment la personnalisation du sous-titrage.
  5. Vérifier l’alignement temporel : les sous-titres doivent être synchronisés avec l’audio de la vidéo, en apparaissant et disparaissant à un rythme adapté pour une lecture confortable. Par convention, il est recommandé de les faire apparaître à l’écran durant 1,5 à 2 secondes, mais des logiciels aident à une meilleure synchronisation, notamment grâce à la mise en place de codes temporels.
  6. Limiter la longueur des sous-titres : certaines normes s’imposent, comme un maximum de deux lignes affichées à l’écran en même temps, ou une limite d’environ 30 à 50 caractères par lignes.
  7. Transmettre le ton et l’ambiance : les dialogues et la narration ne sont pas les seuls éléments audio à prendre en compte lors du sous-titrage. Il est recommandé d’inclure la musique, les réactions, les sons grâce à des indications mises entre crochets comme [rires], [musique douce] ou [explosion] par exemple.
  8. Maintenir la cohérence et l’uniformité : il est conseillé de conserver une uniformité dans vos sous-titres tout au long de la vidéo, notamment pour des éléments récurrents, comme la ponctuation, la façon de rédiger les acronymes, de censurer (ou non) les termes vulgaires, etc. Cela garantit une expérience fluide et professionnelle pour vos spectateurs.
  9. Tester vos sous-titres : une fois les sous-titres ajoutés à votre vidéo, une bonne pratique consiste à les tester avant publication ou diffusion. Cela permet de vérifier leur affichage sur différents appareils, leur lisibilité, la synchronisation avec l’audio et de corriger quelques éventuels bugs ou erreurs.
  10. Relire et corriger ses sous-titres : comme pour tout contenu rédigé, il est important de penser à se relire ou à faire relire, en plus d’utiliser un outil de correction orthographique et grammaticale. La présence de fautes dans les sous-titres peut leur faire perdre toute crédibilité.

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